Chemin de pèlerinage

Dimanche 26 mars

En ce dimanche, nous décidons d'aller tranquillement déjeuner en ville, sans passer par notre chemin habituel, mais en empruntant une voie qui contourne, par la gauche, la colline du temple du Dalaï-lama. Une centaine de mètres au-dessus de notre maison, à l'endroit où se situe un petit temple, fréquent lieu de rendez-vous de vaches, nous bifurquons vers la gauche et suivons par une petite route locale desservant uniquement les quelques habitations du coin.

Depuis les pentes où ont élu domicile de nombreuses familles de singes, nous avons une excellente vue sur la vallée et sur les montagnes enneigées, à l'extrême gauche. Il s'agit d'un vrai chemin de « pèlerins » exposant des entassements de pierres (comme sur les chemins de Saint-Jacques), les plus grosses mi-enterrées dans le sol et un grand nombre d’entre elles recouvertes de dessins et d'inscriptions colorées.

Plus loin apparaît le premier grand stupa sur la base duquel est apposé une plaque remémorant la lutte du Dalaï-lama pour la sauvegarde des espèces en voie de disparition : « A prayer for all sentient beings » à laquelle tous les Tibétains, de l'intérieur ou en exil, se sont ralliés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des centaines de banderoles portant des drapeaux de diverses couleurs : blanc, bleu, vert, rouge s'agitent au vent dans une superposition et un assemblage assez étonnants.

 

 

Des moulins à prières se succèdent avec leurs rouleaux de couleurs variées. Les cylindres remplis de mantras peuvent tourner librement autour d'un axe. Selon les croyances

associées à cet objet, actionner un tel moulin a la même valeur spirituelle que de réciter la prière du mantra, la prière étant censée se répandre ainsi dans les airs comme si elle était prononcée.Ils sont disposés en longues séries et sont mis en mouvement l'un après l'autre par le fidèle qui passe devant eux. Le fidèle déplace les moulins avec sa main droite. Et le moulin doit être tourné dans le sens des aiguilles d'une montre, afin que le mantra soit lu dans le sens où il a été écrit.

Le chemin longe enfin le temple du dalaï-lama et passe sous un portique avant de déboucher dans la rue.